Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Beauté et idéal corporel
28 janvier 2012

I] La Préhistoire.

Au Paléolithique supérieur ont été sculptées des figurines féminines, les Vénus.,faute de ne pas pouvoir avoir de représentation ou d’images de femmes préhistoriques à cette époque.

Datant du Gravettien (phase du Paléolithique supérieur en Europe et en Sibérie 29,000 à 22,000 avant le présent) ont été trouvées des Vénus de Willendorf ou encore des Vénus de Lespugue. Elles ont des formes rondes et ventrues, esquissant ainsi des silhouettes épanouies symbolisant une nourriture profuse et un culte de la fertilité ou de la Déesse-Mère.

 Venus_von_Willendorf_01*La Vénus de Willendorf est une statuette en calcaire du Paléolithique supérieur conservée au musée d’histoire naturelle de Vienne (Autriche).

Description : Statuette en calcaire oolithique et mesurant 11 cm de hauteur. Femme nue, debout, présentant une forte obésité, les bras posés sur d’énormes seins. La tête finement gravée est penchée en avant et semble être entièrement recouverte par des tresses enroulées, le visage est donc caché. Des restes de pigments laissent supposer qu’originellement la statuette était peinte en rouge. La perfection de son modèle lui a apporté une renommée mondiale.

Interprétations et symboliques : L’interprétation est problématique. Différentes significations ont été proposées, toutes délicates à tester scientifiquement :

  • orientation matrilinéaire’ (gardienne de la maison et du foyer/ gardienne du feu)

  • symbole de la fécondité féminine en rapport avec la grossesse et la maternité en soulignant les parties génitales féminines.

  • Représentation de ‘l’idéal féminin paléolithique’

 

 

600px-Venus_de_Lespugue_(replica) *La Vénus de Lespugue est une statuette en ivoire et l’une des plus célèbres représentations féminines préhistoriques.

Description : La statuette est en ivoire de mammouth. Brisée lors de sa découverte, elle mesure après reconstitution 147 mm de haut, 60 mm de large et 36 mm d’épaisseur.

La forme générale correspond aux canons stylistiques mis en évidence par A..Leroi-Gourhan (ethnologue, archéologue et historien français, spécialiste de la Préhistoire 1911-1986) : les seins, le ventre, les hanches s’inscrivent dans un cercle autour duquel un losange inclut la tête et les jambes.

La tête est petite etovoïde (dont la forme rappelle celle de l’oeuf), dépourvu de détails anatomiques. Elle porte des traits gravés plus ou moins parallèles, interprétés comme une figuration de la chevelure. Les seins et les fesses sont très volumineux, pratiquement sphériques(stéatopygie : accumulation de graisse au niveau des fesses). Les jambes sont très courtes et se terminent par des ébauches de pieds.

Sur la surface dorsale, une séries de stries longitudinales parallèles part d’un trait horizontal situé sous les fesses. Ces éléments ont fait l’objet de nombreuses interprétations, faisant notamment référence à un vêtement, une sorte de pagne.

 

* ‘Déesse Mère’ ou ‘Grande déesse’ font références à divers cultes qui auraient été rendus à une ‘mère universelle’ du Paléolithique à aujourd’hui : Ces expressions renvoient à un culte primitif de la fertilité qui aurait été universellement pratiqué à la fin de la Préhistoire. Ce culte, dans lequel la figure de la femme tenait une grande place et revêtait une dimension sacrée, consistait essentiellement en une vénération de la Terre, de la fertilité et de la fécondité.

Publicité
Publicité
Commentaires
Beauté et idéal corporel
  • Bonjour, Nous sommes en 1ere et nous avons décidé de présenter notre TPE sous forme de blog car nous trouvons l'idée originale À travers ce blog nous allons parler de l'idéal physique, au fil du temps. Bonne découverte ! Mathilde, Maryse & Mathi
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité